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Avis laissé en France le 20 juin 2024
J'arrive presqu'à la fin de la série, et je regrette déjà de devoir quitter le monde enchanté d'Adamsberg. Un monde où même les vilains sont humains. Au fil des livres, des personnages sont rajoutés et collés comme des post its sur le front de Jean Baptiste ou comme s'ils faisaient désormais partie de lui. L'enquête en elle même est, à mon sens, plus une excuse pour vivre avec ces gens que de surprendre le lecteur par un dénouement inattendu. De fait, les dénouements sont souvent un peu prévisibles, mais le plaisir de la découverte est intact.
JP
Avis laissé au Canada le 19 novembre 2024
Un autre livre insolite au carrefour d’un culte dévoué à la révolution française, un poste de police en désarroi et un secret bien gardé de l’Icelande.
kateness
Avis laissé en Allemagne le 14 juillet 2023
A decent storyline and some plot twists along the way. Nice for summer reading
Collard Suzan
Commenté en Belgique le 14 novembre 2023
Bonne intrigue .
nana stromboli
Avis laissé en France le 8 mars 2015
Un nouveau rendez-vous avec le commissaire Adamsberg et son équipe appelés pour ce qui paraît être un suicide, si ce n'était ce signe étrange trouvé près du corps et cette lettre postée quelques jours avant le décès. Et c'est parti. Vargas nous emmène en voyage sur les traces d'un tueur en Islande, théâtre d'un drame terrible 10 ans plus tôt et puis sans crier gare, elle nous fait faire un bond dans le temps et l'on se retrouve en costume d'époque au sein d'une association qui met en scène Robespierre dans les heures les plus noires de la Révolution Française.Tout d'abord j'ai été complètement déroutée. Je n'étais plus très sûre de suivre le fil de cette histoire. Et puis, encore une fois, j'ai été rattrapée par le talent incroyable de Vargas qui réussit à nous offrir un roman érudit (L'auteure distille son savoir historique sans fausse honte mais sans que cela soit pesant pour le lecteur, sûrement grâce à l'ignorance affichée et sans complexe d'Adamsberg!) avec des personnages atypiques pleins d'humanité, un soupçon de fantastique et d'irréel, de l'horreur et un brin d'humour.Bref, Temps Glaciaires vous donnera des sueurs froides, mais aussi l'envie de découvrir l'Islande et peut-être même de relire quelques pages sur la Révolution Française. Vargas est une narratrice de génie et en plus pour les lecteurs pressés de découvrir son livre, la version Kindle est un peu moins chère que la version papier et livrée en 30 secondes! Ce qui ne m'empêchera pas d'acheter le livre lorsqu'il sortira en poche! Vargas est une auteure qu'on lit et qu'on relit!
BMR
Avis laissé en France le 21 mars 2015
C’est toujours un grand moment de plaisir annoncé et attendu que d’ouvrir un nouveau Fred Vargas. Que de retrouver le mystérieux et fantasque Jean-Baptiste Adamsberg et toute sa clique du commissariat su XIII°. Que de découvrir toute une galerie de personnages étranges et originaux. Que d’avoir l’assurance d’apprendre tout un tas de choses sur on ne sait pas quoi encore mais on verra bien, ce sera forcément passionnant.Le commandant Danglard(1) nous dirait que c’est comme ouvrir une bouteille de bon vin, un cépage connu et apprécié. Chaque millésime offre son propre bouquet unique et particulier mais le goût est toujours celui qu’on attend. Le savoir-faire de la Maison Vargas a fait de ces pentes ardues et touffues de l’Adamsberg une grande région viticole.Las, après les premières lampées toujours savoureuses, le cru Vargas 2015, étiquette cuvée spéciale Temps glaciaires, sent un peu le bouchon et il faudra attendre le fond de la bouteille pour que celle-ci révèle enfin ses meilleurs arômes.Ça commençait plutôt bien avec un clin d’œil de l’auteure en direction de la vague nordique qui déferla dans nos librairies. Un titre explicite et une histoire qui évoque l’Islande d’Indridason et de son commissaire Erlendur.Et puis au fil des pages de ce gros pavé, la citoyenne Vargas nous perd dans les méandres confus d’une secte qui a entrepris (en costumes !) de reconstituer les débats et les discours de la Constituante(2), lorsque l’intransigeant et incorruptible Robespierre faisait régner la terreur et s’attachait à détacher la tête de tous ceux qui s’égaraient hors du droit chemin.Le feu de paille islandais du début s’étiole, l’enquête piétine et le lecteur s’impatiente. Les Temps révolutionnaires déçoivent.On voudrait faire fi de ces chemises à jabot. La ci-devant Vargas se pousserait du col ?Entre la rigidité de Robespierre et la chaleur des pierres islandaises, l’auteure semble hésiter et courir deux sangliers à la fois(3).Mais les plus patients, qui n’auront pas guillotiné trop tôt le bouquin, seront finalement récompensés par le dernier quart(4). Adamsberg s’envole pour Reykjavik (yes !) et le roman décolle enfin(5). Ce qui nous vaudra des pages superbes, peut-être les meilleures de Vargas (avec celles du Lieu incertain), tout à fait dignes de la référence à Indridason.Ce doit être ça, la magie de ces terres froides et brumeuses.Nombreux sont les critiques qui commettent l’erreur de classer les ouvrages du Docteur Vargas parmi les polars. Alors que de tout évidence, il s’agit plutôt de traités scientifiques.Des essais savants dans lesquels la citoyenne Vargas explore avec précaution, conscience et ténacité les mécanismes complexes et les cheminements diffus de la pensée humaine. Ceux qui se devinent en creux sous la surface apparente des choses.[…] Adamsberg leva une main réclamant le silence, sortit lentement son carnet et nota la dernière phrase qu'il venait de prononcer. Le médecin sort un os de sa bouche. Puis il la relut en la suivant du doigt, comme un homme qui n'en comprend pas le sens. Il rempocha son carnet et son regard réapparut dans ses yeux.— J'ai pensé, dit-il sur un ton d'excuse.— À quoi ?— Aucune idée.Dans une vingtaine d’années, on peut facilement imaginer un congrès mémorable de savants au cours duquel, après avoir englouti des milliards de dépenses, les chercheurs reconnaitront leur défaite et s’apprêteront à abandonner le projet de supercalculateur (un super-tölva) qui devait penser enfin comme nous. Dans le silence déçu qui accompagnera cette annonce solennelle, un murmure indistinct se fera entendre au fond de la salle.”Faudrait peut-être qu’on relise Fred Vargas …” grognera l’un des congressistes en frappant la moquette de sa canne.Dans cet épisode, la brigade du XIII° semble prendre un nouveau virage et Jean-Baptiste Adamsberg préparer peut-être sa retraite. Danglard, Retancourt, Veyrenc, et tous les autres, même Estalère, tous semblent jouer au diapason dans un orchestre dont Adamsberg ne serait que le chef armé s’une seule petite baguette, sans même avoir besoin d’emboucher lui-même un puissant instrument à vent.Les mécanismes de la brigade tournent comme ceux d’une horloge (ou bien sûr une montre, réglée sur celles d’Adamsberg et les pissées de Lucio). Chacun y joue sa partition, l’effet d’ensemble est très réussi, l’harmonie est palpable.Mais on l’a vu, le tempo de la musique s’alentit, le rythme s’épuise, et il faudra bientôt que le chef d’orchestre s’empare lui aussi d’un instrument (ce sera une canne) pour reprendre la tête de la fanfare et mener tout son petit monde jusqu’au bouquet final.------------------------------------------------------------(1) - notons que, une fois n’est coutume, ce n’est pas le commissaire qui picole mais son adjoint !(2) - la Constituante, c’était pour le jeu de mots, les puristes auront deviné bien sûr qu’il s’agit plutôt de la Convention.(3) - il est d’ailleurs beaucoup questions d’animaux qui bougent dans ce livre : canards, coccinelles, corneilles, macareux, phoques (là on n’est pas bien sûr), mouettes, marcassins, têtards, et j’ai sûrement loupé une partie du bestiaire.(4) - oui quand même, mais comme c’est un gros pavé, ça laisse un morceau de choix(5) - j’étais moi-même dans un avion : l’illusion était parfaite
tarnowl
Avis laissé aux États-Unis le 20 mars 2015
Another wonderful, gripping, enthralling read from Fred Vargas - I am reading three other books at the moment, and they all had to wait while I was rivetted to this one - couldn't stop until I had finished it. And now - I wish I hadn't finished it, I miss Adamsberg and his beautifully-observed crew, and all the other exquisitely portrayed characters. It's in French, and the French is beautiful - nuanced, fine, capturing everything from the fine phrasing of the well-educated elite to the rough and tumble of the street-wise police officers, to the philosophically pitch-perfect musings of Adamsberg and his unlikely 'muses'. I simply can't wait until her next Adamsberg novel comes out!
Cliente
Avis laissé en Italie le 30 octobre 2015
Sono un'assidua lettrice dei libri di Fred Vargas, anche questo è in linea con gli altri: bello, interessante e con la solita caratterizzazione dei personaggi...sto già aspettando il prossimo (anche se so che lei è molto avara nello scrivere...)
maria
Avis laissé en France le 25 avril 2015
Quelqu’un l’a déjà dit : lire « Temps glaciaires », c’est comme retrouver de chers amis pas vus depuis quelques temps.Qu’est-ce qu’elle nous a concocté Fred Vargas cette fois ? Voyons : une enquête qui traîne et qui accélère au bon moment, une intrigue érudite mais captivante et ce formidable mélange de caractères qu’est la Brigade criminelle du commissaire Adamsberg. Le commissaire lui-même est en pleine forme, un brin plus effronté que d’habitude mais tout aussi charmant et n’ayant rien perdu de son génie imprévisible. Et puis Danglard qui tombe et ressurgit, l’indispensable Retancourt, Lucio… Tous les personnages plus vrais que nature que nous avons appris à aimer.Un seul regret, deux peut-être : l’histoire Tom/Camille qui s’est apparemment effilochée et le personnage de Veyrenc, bien réussi à son apparition, mais qui a évolué en un double d’Adamsberg, mais sans son charme sylvestre. Pas de quoi s’arrêter à quatre étoiles en tout cas.Espérons que l’attente pour le prochain épisode sera un peu plus courte, mais sans presser Mme Vargas…
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